Définition d’une ALD (Affection de Longue Durée)
Le procédé des Affections de Longue Durée (ALD) déterminent les maladies qui nécessitant un suivi et un traitement médical supérieur à 6 mois, plus communément appelé « Longue Maladie ». Ce dispositif permet la prise en charge des patients atteints d’une maladie chronique nécessitant un traitement prolongé et une thérapeutique spécialement onéreuse.
Des soins de santé remboursés à 100% par la sécu
Étant donné que les soins de santé, dans le cadre d’une ALD, sont très coûteux, la sécurité sociale prend en charge ces soins à 100%. Ce remboursement de la sécu à 100% ne concerne que les traitements liés à l’ALD. Si vous consultez un toubib pour d’autres raisons médicales, la prise en charge sera au taux habituel de remboursement de l’assurance maladie, sauf si votre médecin s’arrange pour le faire passer dans le cadre de L’ALD.
Comment faire reconnaître une ALD ?
Votre médecin traitant va remplir un protocole de soins qui va définir votre maladie et les traitements adéquates (diagnostic et soins médicaux) il va ensuite envoyer le tout à votre caisse d’assurance maladie qui va ou non, reconnaître votre ALD et vous donneras sa réponse sous quinzaine environ. Dans le cas d’une réponse est favorable, votre toubib vous remet une copie de l’attestation que vous devrez fournir à tous les médecins que vous consulterez dans le cadre du traitement de votre maladie.
Liste des 30 Affections Longue Durée
Avec par ordre alphabétique :
- Accident vasculaire cérébral invalidant
- Insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques
- Artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques
- Bilharziose compliquée
- Insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves cardiopathies congénitales graves
- Maladies chroniques du foie et cirrhoses
- Déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le virus de l’immuno-déficience humaine
- Diabète, type 1 et type 2
- Formes graves des affections neurologiques et musculaires, myopathie, épilepsie…
- Hémoglobinopathies, hémolyses, chroniques constitutionnelles et acquises sévères
- Hémophilies et affections constitutionnelles de l’hémostase graves
- Hypertension artérielle sévère
- Maladie coronaire
- Insuffisance respiratoire chronique grave
- Maladie d’Alzheimer et autres démences
- Maladie de Parkinson
- Maladies métaboliques héréditaires nécessitant un traitement prolongé spécialisé
- Mucoviscidose
- Néphropathie chronique grave et syndrome néphrotique primitif
- Paraplégie
- Périarthrite noueuse, lupus érythémateux aigu disséminé, sclérodermie généralisée évolutive
- Polyarthrite rhumatoïde évolutive grave
- Affections psychiatriques de longue durée
- Rectocolite hémorragique et maladie de Crohn évolutives
- Sclérose en plaques (SEP)
- Scoliose structurale évolutive (dont l’angle est égal ou supérieur à 25 degrés) jusqu’à maturation rachidienne
- Spondylarthrite ankylosante grave
- Suites de transplantation d’organe
- Tuberculose active, lèpre
- Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique
BCS: Voici un tableau qui montre l’augmentation de 14 de ces ALD sur une durée de 3 ans (2009/2012) communiqué par Mr Jean-Marie Magnien sur une base des chiffres de la Sécu, toutes suivent la même croissance accélérée. > Voir le tableau
Conclusion
La grande majorité de ces maladies citées plus haut pourraient être évitées à 80 %, et deuxièmement, des traitements naturels, fiables, efficaces et peu couteux existent. Cependant, les instances de santé, à la botte des labos, et selon le décret n° 2011-77 du 19 janvier 2011 donnant droit à la suppression de la participation financière de l’assuré, ne va pas motiver les patients à trouver une solution personnelle et naturelle à leur soucis de santé. En effet, comment, en période de crise, une personne voudrait dépenser ne serait-ce que 200 ou 300 Euros de sa poche pour guérir d’une maladie alors que son assurance prend en charge tous ses soins médicaux et traitements médicamenteux chimiques à 100 % ?
On va donc traiter des patients en longue maladie, pour ne pas dire « à vie » en leur faisant absorber des médocs qui non seulement ne vont pas les guérir, mais en plus ne vont que faire empirer leur état de santé général, ce qui aura comme répercutions une augmentation de la consommation de soins et de médicaments. Avec de telles méthodes c’est certain, on ne va pas guérir les gens, mais on va au moins permettre aux labos de faire de gros bénefs…Et sur du long terme, cela s’appelle une industrie rentable. Peu importe que les gens soient en bonne santé, l’important c’est de faire de la croissance…
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