Le business du cancer et ses molécules couteuses à l’efficacité douteuse !
Si on ne laisse pas de choix thérapeutique on va nuire à un certain nombre de patients.
Mais le plan cancer et son système d’organisation des soins met à mal l’indépendance professionnelle du médecin, anéantis la relation médecin/patient, et remplace la médecine adaptée à chacun par des traitements obligatoires imposé à tous par le gouvernement qui, comme chacun le sait est manipulé par les lobbys pharmaceutiques.
Les 8 plus grandes industries du monde qui font des OGM font également des pesticides, et aussi étrange que cela puisse paraitre ces même entreprises dirigent les plus grosses compagnies pharmaceutiques. Lorsqu’on domine l’alimentation et la santé des gens, on domine le monde, et dans ce cas le médicament qui est déjà une arme financière, devient facilement une arme politique.
« Le but de la politique est de garder la population inquiète et donc en demande d’être mise en sécurité, en la menaçant d’une série ininterrompue de monstres, tous étant imaginaires. » Henry Louis Mencken
La liberté de soigner est essentielle. La perte de cette liberté pose non seulement le problème de la qualité des soins mais aussi celui du totalitarisme rampant qui ronge notre société.
Un médecin dénonce cette liberté de choix thérapeutique, Nicole Delépine sur le plateau d’iTELE
Médecine ou finances ?
La réforme de la santé va encadrer les prescriptions médicales en cancérologie et dans la foulée pour les autres spécialités pour qu’aucun malade n’échappe aux nouvelles drogues aux prix astronomiques. En effet la mise à disposition très précoce de nouvelles molécules dites innovantes pour 1 milliard d’euros annuel échappe au circuit sécurisé traditionnel du médicament. Vendus à des prix astronomiques avant même les résultats des essais thérapeutiques, ces « nouveaux médicaments » mettent en péril l’équilibre de la Sécu sans bénéfice majeur pour les patients et posent la question du bien-fondé de ces décisions autoritaires au profit de Big Pharma.
- Selon le rapport de l’Institut national du cancer (INCa) en 2010, en France, les dépenses d’anticancéreux récents dans les établissements publics et Espic s’élevaient à 1,04 milliard d’euros en 2009, soit 6,5 % de plus qu’en 2008. La progression des dépenses impliquées par ces molécules est, de loin, bien supérieure à celle de l’ensemble des médicaments.
Les labos pharmaceutiques imposent des prix très élevés qu’aucun Etat ne devrait accepter.
Aujourd’hui en France, le coût du cancer s’élève seul à 14 milliards d’euros annuels pour 350 000 nouveaux patients et plus d’un million de malades cancéreux à 100 %. Sur plus de 65 millions d’habitants, le cancer représente 1 à 2 % des malades versus plus de 8 % des dépenses.
Les laboratoires pharmaceutiques dont les bénéfices sont équivalents entre 15 à 25 % de leur chiffre d’affaires, sont indécents, particulièrement en temps de crise ou Big Pharma impose des prix scandaleux qu’aucun État responsable ne devrait accepter, sous aucun prétexte. À titre d’exemple, dix-huit semaines de traitement avec une molécule ciblée comme le cetuximab (Erbitux du laboratoire Merck) coûtent en moyenne 80 000 Euros et n’améliorent la survie médiane que de 1,2 mois.
Cependant, dans sa grande bonté, le groupe pharmaceutique Merck ne livre plus ce médicament contre le cancer aux hôpitaux publics Grecs en raison de factures impayées…
Les bouquins de Nicole Delépine
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