Une surconsommation de viande rouge augmente les risques du cancer du sein
On sait pertinemment aujourd’hui que l’alimentation joue un rôle primordial dans les risques de développer un cancer. Voici une preuve de plus qui confirme que l’excès de viande rouge va augmenter de 20 % les risques d’un cancer du sein chez les jeunes femmes.
20 ans d’étude pour 20 % de risque
Les conclusions de la récente étude de l’Université de Harvard menée sur 88 000 femmes pendant 20 ans, démontre un net lien entre la consommation de viande rouge et le cancer du sein.
Déjà en 2006, les chercheurs tiraient la sonnette d’alarme avant même d’attendre les conclusions de l’étude. Les scientifiques soupçonnent en effet que les protéines dans la viande rouge accélèrent la division cellulaire et la croissance des tumeurs cancéreuses. D’autre part, toutes les viandes rouges sont très souvent riches en produits chimiques: nitrates, antibiotiques, hormones de croissance…Toutes des substances déjà classées comme cancérogènes pour l’homme.
Détails de l’étude
L’étude porte particulièrement sur le lien possible entre la consommation de viande rouge (non traitée ni transformée), avant la ménopause, soit pour des femmes de 26 à 45 ans, et le risque ultérieur de cancer du sein, tout en prenant en compte les autres sources de protéines (volaille, poissons, œufs…).
Au cours de ces 20 ans d’étude les chercheurs ont consigné 2830 cas de cancer du sein, ils ont constaté une relation entre une consommation importante de viande rouge et un risque accru (jusqu’à 22 % en plus) de cancer du sein.
Et si la viande rouge est traitée et/ou transformée (bacon saucisse, charcuterie…) les risques sont encore plus élevés : risque de mortalité prématurée + 20, risque de mortalité suite à des problèmes cardio-vasculaire + 21 %, et le risque de mourir d’un cancer augmente lui de 16 %.
L’être humain n’est pas un carnivore ?
Beaucoup d’études, ainsi que la morphologie du corps humain nous montrent que nous ne sommes pas faits pour manger de la viande. L’étude vient simplement confortée cette affirmation en démontrant également en comparaison, que des apports plus élevés de protéines telles que la volaille, le poisson, les œufs, comme par exemple de la volaille à la place d’une portion de viande rouge, permet de réduire de 17% le risque de cancer du sein.
Les légumineuses et les noix ne sont pas associées à un risque accru de cancer du sein. La consommation de légumineuses (noix, pois, lentilles…) chaque jour, à la place de la viande rouge réduis de 15 % le risque de cancer du sein.
L’étude conclut donc que les femmes jeunes ont intérêt à remplacer la viande rouge par une combinaison d’autres aliments sources de protéines. Cette étude rappelle également qu’il existe d’autres facteurs de risque de cancer du sein, tels que la consommation d’alcool, le tabac, les cosmétiques, la malbouffe et l’obésité.
Tim Key, (un autre professeur d’Oxford) voit également le lien entre viande rouge et cancer du sein, il conseil également aux femmes mais aussi aux hommes, de manger moins de viande rouge, car cette consommation est également liée au cancer de l’intestin…
Conclusion
Cette nouvelle étude rappelle une fois de plus l’importance d’avoir une alimentation saine et équilibrée. Les femmes doivent vraiment penser à réduire leur consommation de viande rouge, d’alcool et de tabac, elles doivent également contrôler régulièrement leur poids et se maintenir en forme et en étant physiquement active pour prévenir sérieusement le cancer du sein.
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