Depuis plus de 15 ans, KOKOPELLI protège la biodiversité de nos jardins et la diversité de nos assiettes.
Aujourd’hui, l’association Kokopelli lutte pour sa survie, et ce n’est pas l’Etat qui va la sauvée, bien au contraire cette bureaucratie française miteuse et ses politiques véreux viennent de porter (indirectement) un grand coup.
En effet, la société Baumaux a attaquée en justice l’association semencière au titre d’une concurrence commerciale déloyale, excuse bidon des multinationales agro-toxiques qui se moquent des législations Européennes.
Kokopelli, justice et condamnation
Les graines et les semences biologiques qui ont permis de nourrir nos ancêtres et qui participent à notre alimentation saine et varié d’aujourd’hui, sont donc devenues illégales et dangereuses…
Malgré les différentes recommandations de l’ONU, du Sénat, de scientifiques et d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l’Etat français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun. Les magistrats ont donc décidés d’infliger de lourdes peines à l’association Kokopelli.
Kokopelli VS Baumaux : Kokopelli lourdement condamné
Les semences biologiques que défend Kokopelli, étant maintenues dans l’illégalité par une volonté politique, l’association ne pouvait pas gagner ce procès. Le semencier Baumaux recevra donc 12.000€, l’Etat et la fédération des industriels de la semence 23.000 €
Cette déplorable décision de justice qui condamne l’association Kokopelli risque de nous priver de la biodiversité des semences en nous poussant de plus en plus vers les firmes internationales de la malbouffe qui nous empoisonnent et dénaturent notre environnement.
Voici 6 mn d’explication pour mieux comprendre le commerce des semences et son monopole:
« Il faut sauver la biodiversité ! »
C’est ce que nous disait le grenelle de l’environnement. Mais alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec l’aide de ses adhérents plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face à l’augmentation de la population mondiale ?
Les agriculteurs ne savent pas ce qu’ils achètent, et la disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d’une multitude de variétés locales ne sera jamais compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.
Conclusion et résumé
Donc si vous n’avez pas tout compris, je vous simplifie le truc: Kokopelli commercialise des semences de variétés locales qui ne font pas partie du « catalogue officiel » mais qui répondent aux attentes et recommandations des instances Européennes et scientifiques au niveau de la sauvegarde la biodiversité végétale alimentaire.
L’Etat français, qui ne peut « officiellement » s’opposer aux recommandations des ces même instances fait « officieusement » appel à un tiers, en l’occurrence, et dans cette affaire le semencier Baumaux pour attaquer Kokopelli en justice et lui faire « cracher » de l’argent par l’intermédiaire d’amendes pour tenter de mettre en faillite l’association.
Au final, l’Etat ne sera ni responsable ni coupable de la disparition de Kokopelli…Voila le type d’action que nos politiques criminels mènent pour protéger les lobbys… Ca vous surprend ?
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