L’intérieur de votre maison n’est pas sans danger, pollution et accidents
On nous parles sans cesse des pollutions, de l’air, des rivières, des sols…Mais une des pollutions les plus dangereuses pour la santé et que vous ne soupçonnez pas c’est l’intérieur de votre maison !
Eh oui, c’est à l’intérieur que vous passez la plupart de votre temps, donc attention de bien respecter certains principes pour éviter certaines allégies ou autres pathologies qui pourrait vous rendre la vie particulièrement pénible !
Les bons gestes pour garder un intérieur sain
Quelques réflexes simples permettent de limiter l’exposition aux allergènes ou à des particules irritantes à l’intérieur de la maison.
Aérer pour améliorer la qualité de l’air intérieur
Le meilleur moyen de lutter contre la pollution intérieure d’un domicile, c’est d’ouvrir les fenêtres matin et soir, pendant 20 mn au minimum. Cela permet d’évacuer les particules organiques dégagées par les meubles, la peinture, les produits d’entretien ou les bougies parfumées et d’abaisser le taux d’humidité qu’affectionnent les acariens. Cela reste vrai en ville (la pollution extérieure est inférieure à celle enregistrée dans une pièce fermée), et par temps de pluie.
- Évitez les sources d’humidité dans les chambres: Aquarium, linge qui sèche, plantes vertes.
- Tous les jours, aérer pendant 15/20 minutes les différentes pièces
- Nettoyer les grilles et les bouches d’aération 2 fois par an (printemps et automne)
- Ramoner les conduits de cheminées une fois par an
- Entretenir les appareils à combustion
- Contrôler le taux d’humidité régulièrement
- Maintenir une température de 18°C à 20°C et éviter les ambiances surchauffées
- Bannir le tabagisme à l’intérieur
La qualité de l’air intérieur est une préoccupation pour tous puisque nous passons en moyenne 90 % de notre temps à l’intérieur.
Murs, déco et ameublement : Connaître et anticiper les polluants
- Privilégier l’achat de meubles en bois massif
- Ne pas coller les meubles contre les murs mais laisser 5 cm d’écart
- Eviter les moquettes et les sols plastiques, opter pour des parquets flottants et des tapis
- Colmater les fissures et les ouvertures dans les murs, les planchers, et autour des tuyaux
- choisissez des peintures et des revêtements muraux avec un pourcentage de COV (Composé organique volatil) le plus bas.
Les animaux domestiques
Leurs poils véhiculent des protéines provenant des débris de peau, de salive qui peuvent déclencher des crises chez l’asthmatique.
Ces protéines sont particulièrement allergisantes chez le chat, le chien, le hamster, le cobaye, la souris…
Ne pas abuser des parfums d’intérieur
Les bougies parfumées, diffuseurs de parfum, bâtons d’encens et papier d’Arménie dégagent des particules irritantes. Si vous appréciez l’ambiance qu’ils créent, réservez-les aux occasions spéciales et gardez un point d’aération à proximité.
- Le mauvais réflexe à éviter : Les allumer tous les jours et garder les fenêtres fermées pour profiter de l’odeur le plus longtemps possible.
Préférer un produit d’entretien multi-usage
Plus on utilise de produits nettoyants différents, plus on court le risque que les molécules dégagées dans l’air se recombinent pour en former de nouvelles, irritantes. Un ou deux produits (bio) destinés à plusieurs surfaces est à conseiller.
Gadgets à éviter
Malgré des publicités enthousiastes basées sur des expériences menées en laboratoire, les plantes dépolluantes sont sans effet à l’échelle d’une pièce. Même chose pour les épurateurs d’air. S’ils sont efficaces à l’échelle industrielle, les versions grand public n’ont pas d’utilité.
VMC : Elle doit fonctionner en tout temps
Les logements modernes sont normalement équipés d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC). Celle-ci doit être installée correctement (extraction d’air dans les pièces humides comme la cuisine et la salle de bain, entrées d’air dans les pièces sèches comme le salon et les chambres) Sinon, l’humidité n’est pas expulsée. Cette VMC doit fonctionner en continu en faible débit, et pas seulement quand on prend une douche. Pensez à nettoyer régulièrement les grilles d’aération.
Vigilance en cas de travaux
Les matériaux neufs dégagent une grande quantité de composés organiques volatils (COV). Il est important d’aérer le plus possible pendant et après la phase de travaux. Préférez donc l’été pour refaire votre intérieur, afin de pouvoir aérer longtemps sans inconfort. L’hiver, alternez des phases de chauffage de la pièce (la chaleur favorise la libération des corps volatiles) et les phases d’aération, pour qu’ils quittent la pièce.
Minimiser les risques pour la santé : De la simple irritation aux maladies respiratoires et au cancer…
Après un emménagement, après des travaux, après l’achat de mobilier neuf ou en cas de pathologies récurrentes, faites analyser l’air de votre maison par un professionnel. Les polluants détectés peuvent être à l’origine des symptômes que vous ressentez et que vous ne parvenez pas à résorber. Parlez-en à votre médecin.
- Asthme, rhinite, conjonctivite, toux, eczéma, maux de tête
- Aggravation des pathologies respiratoires, ORL et ostéoarticulaires
- Pneumonie, oppression thoracique
- Essoufflement, éternuement
- Lésions hépatiques et rénales
- Anémie, leucémie
- Dessèchement de la muqueuse respiratoire qui ne joue plus son rôle de défense contre les germes pathogènes
- Tachycardie, pâleur, tremblements, sensation de froid, nausée
- Perte de mémoire et de concentration, insomnie
- Trouble de l’ovulation, augmentation des saignements mensuels
- …..
A voir également:
- L’air du métro plus pollué que celle du périph’
- Les dangers et méfaits du téléphone portable et des EM
- Le danger des ampoules économiques à basse consommation
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Bouquins sur le sujet
Merci pour l’ensemble des conseils qu’on applique pas car sans le savoir. Ca me fait penser que j’ai pas encore aéré aujourd’hui!
En effet, car dans les bâtiments, en conditions réelles d’exposition, l’efficacité d’épuration de l’air intérieur par les plantes reste à prouver.
l’Ademe considère que l’argument « plantes dépolluantes » est à ce jour prématuré et peut être trompeur pour le public au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des connaissances scientifiques dans le domaine. Une quarantaine de ce type de plantes sont actuellement référencées dans les catalogues de vente des distributeurs spécialisés dont les jardineries. Or, »les arguments commerciaux qui font généralement la promotion des plantes dites « dépolluantes » ne sont pas toujours fondés sur des études scientifiques », indique l’agence qui participe depuis 2004 au programme national de recherche Phyt’air. ..Voir le rapport: http://www.buldair.org/category/arborescence-du-site/qualite-de-l-air-interieur/techniques-de-depollution/epuration/plantes
Bonjour,
Merci pour ces conseils utiles,il est vrai que l’on se soucie plus de l’environnement extérieur que de notre propre maison.
Je suis un peu surpris de voir que les plantes dites « dépolluantes » ne sont en réalité pas efficaces ! Encore un coup marketing pour nous vendre tout et n’importe quoi !
Arnaud de Maison Attention Danger.