L’Académie Française de Médecine nie les dangers des antennes-relais et l’EMA défend les pilules contraceptives… Dormez tranquille braves gens, tout va bien !
Il manque des études fiables, il n’y a pas assez de victimes, ce n’est pas assez prouvé, la toxicité n’est pas démontrée… C’est vraiment à se demander pour qui se prennent ces instances sanitaires alors que le principe de précaution en France, qui vise à protéger les populations, est pourtant inscrit noir sur blanc dans la Constitution.
Finalement, qu’il s’agisse des instances nationales ou internationales, ces grands décideurs qui se prétendent au-dessus de tout le monde sont justement ceux qui plient le plus sous le poids des lobbys. Il est donc utile et important afin de ne pas faire de mauvais choix pour sa propre santé, de décoder leurs mécanismes communs de fonctionnement et leurs stratégies de déni, pour ne plus jamais être dupes de leurs avis inutiles.
Antennes-relais: l’Académie de Médecine contre le principe de précaution
Voici la dernière position de l’Académie Française de Médecine sur les ondes électromagnétiques et les antennes-relais… Un des mécanismes habituels de déni est d’insinuer finalement que le mécanisme ou la procédure incriminée, ici en l’occurrence, l’électrohypersensibilité, c’est « dans la tête des gens »… Cette réaction fait suite à la demande en décembre 2012 de la députée Laurence Abeille demandant une proposition de loi pour appliquer un principe de précaution. Plusieurs médecins de l’Asef (Association Santé Environnement France) sont en désaccord et contestent l’avis de l’Académie Nationale de médecine, et soutiennent la députée sur cette proposition de loi.
Comme pour les vaccins et les autres poisons, l’Académie a aussi prétexté, sans l’ombre d’une preuve, qu’il n’y avait aucun danger posé par l’aluminium vaccinal bien qu’elle ait admis avec un brin de schizophrénie qu’une fraction de cet aluminium migrait notamment au cerveau. Le neurologue canadien Shaw qui a injecté des vaccins aluminiques à des souris en les évaluant sur une période suffisamment longue (20 semaines) a remarqué à l’autopsie une destruction de 35% des neurones du mouvement dans le cerveau des souris sacrifiées! Pour les OGM aussi, l’Académie a défendu les poisons et la mauvaise méthodologie, trop courte, qui permet ainsi de faire passer facilement les poisons (OGM, alu etc. ) comme plus sûrs qu’ils ne sont. Et puis rappelons tout de même qu’en 1996, l’Académie de Médecine adoptait A l’UNANIMITE un rapport « rassurant » sur l’amiante dont l’utilisation sera finalement interdite 6 mois plus tard, en 1997.
L’EMA pour l’utilisation de la pilule contraceptive dernière génération
Voyons maintenant l’avis de l’Agence Européenne du Médicament sur la décision française de cesser le remboursement des pilules de 3° et 4° générations (souvenez-vous, l’Agence Européenne avait aussi été très rassurante avec les vaccins H1N1, et puis avec la narcolepsie, on a vu ce que ça a donné, ou plutôt les victimes le voient et le ressentent encore chaque jour).
Selon l’EMA, l’arrêt envisagé du gouvernement français pour l’utilisation des pilules contraceptives de dernières générations n’est pas justifié. Si les pilules contraceptives de dernières générations, sont accusées en France d’être responsables de troubles emboliques veineux chez certaines femmes, pour l’EMA, l’arrêt de l’utilisation de ces pilules est prématuré voire injustifié.
L’agence a en effet précisé dans un communiqué qu’il n’y avait actuellement aucune nouvelle preuve qui suggérerait un changement dans le profil de sécurité connu des pilules combinées commercialisées actuellement. Il n’y a donc de ce fait aucune raison que les femmes arrêtent leur contraception. L’agence conclue ensuite « A l’heure actuelle, nous n’avons reçu aucune preuve d’un Etat membre concernant des troubles emboliques veineux associés aux contraceptifs combinés ».
Ces déclarations sont une réponse à la concertation ouverte par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM). Cette concertation a pour but la diminution des prescriptions des pilules contraceptives de dernières générations.
Cette décision de l’ANSM fait suite à l’arrêt du remboursement de ces pilules qui prendra effet le 31 mars, arrêt décidé après qu’une jeune femme, vite suivie par beaucoup d’autres, ait porté plainte contre sa pilule contraceptive qui lui aurait causé un AVC. 50% des femmes, soit 2.5 millions, qui prennent la pilule en France prennent une pilule de troisième génération.
Donc tout va bien braves gens, continuez à dormir tranquille…
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