Le superflu est sans limites alors que l’indispensable n’est pas assuré
Aujourd’hui, l’homme crée des armes terrifiantes et consacre beaucoup d’argent pour fabriquer des missiles et des avions de guerre.
Une grande partie de l’énergie humaine est consacrée à la destruction de l’homme par l’homme. Et l’autre partie de l’énergie est destinée à détruire la nature et tout le milieu vivant en général. En résumé l’homme rend plus hommage à l’aspect négatif de notre destin : on entretient et investis beaucoup plus dans ce qui relève de la mort que ce qui relève de la vie.
Quel est le problème du monde ?
On a fait de l’être humain un être insatiable. L’homme ne se contente et ne se réjouis plus (ou pas) de ce qu’il a. On ne parle jamais de ce dont on a vraiment besoin, besoin de nourriture, de vêtements, besoin d’un toit et de soins. Tous ces éléments-là doivent être partagés avec l’ensemble du genre humain qui doit, légitimement, bénéficier de ça. Et pour le reste ? Ce n’est que du superflu et aujourd’hui ce superflu est sans limites alors que l’on ne parvient pas à assurer l’indispensable… On nous dit que le marché du luxe ne connaît pas de crise alors qu’il n’y a pas d’argent pour nourrir une partie des enfants qui viennent au monde, pour les aider à survivre et à créer une société conviviale et belle.
Sept, et bientôt neuf milliards d’êtres humains sur Terre
Nous sommes trop nombreux sur terre et c’est pour cette raison qu’il y a la faim dans le monde ? FAUX ! La démographie n’a rien à voir là-dedans, ce n’est pas parce que nous sommes trop nombreux que certains ont faim. On agite en permanence cette idée et beaucoup de gens pensent ça. C’est une réalité dans nos consciences collectives, mais ce n’est pas vrai !
La faim dans le monde existe parce que nous faisons partie des gens qui se goinfrent au-dessus de la nécessité, qui remplissent leur poubelle et les décharges publique bien plus que tous les autres… Cela repose la question éthique de notre système planétaire.
La civilisation moderne est la civilisation la plus fragile de toute l’histoire de l’humanité
On a créé une civilisation fondée sur la consommation énergétique, sur l’usage de l’énergie, et on est devenu prêt à toutes les concessions pour que ça perdure. Parce qu’on sait parfaitement qu’aujourd’hui, sans pétrole et sans électricité, tout s’effondre. On a fondé une civilisation qui a un besoin absolument vital, et sans aucune restriction, de la combustion énergétique. On comprend ensuite pourquoi la question de l’énergie devient si gigantesque, et pourquoi on essaye de trouver d’autres ressources…
Les OGM sont un crime contre l’humanité
Il faut comprendre que les OGM représentent un danger pour nos semences traditionnelles et reproductibles. Depuis 12 000 ans, l’humanité dans son aventure agronomique n’a pas cessé, sur toute la planète, de repérer dans le sauvage ce qui peut être domestiqué à des fins de survie. Cela a représenté un potentiel énorme que l’humanité s’est transmise de génération en génération.
Une multitude de variétés a ainsi vu le jour et a enrichi le potentiel alimentaire de l’humanité par le partage et l’échange. Aujourd’hui, on prétend qu’on va supprimer cette richesse immense – 60 % des semences anciennes ont déjà disparu ! Ce qui laisse le champ libre et un espace commercial aux OGM.
On a détruit les paysans, qui géraient les entités en système écologique. On en a fait des exploitants agricoles, en leur disant « consommez toujours plus d’engrais chimiques, de pesticides,… ». Et on a ainsi ouvert des marchés mondiaux, qui nous donnent une nourriture qui porte en elle les germes de la mort.
Agriculture et élevage intensifs, tri des légumes selon leurs formes… Il faut absolument répondre à un « idéal » esthétique arbitraire et dépassé, pesticides, emballages, suremballages, aseptisation, choix imposés, et si l’on sort de l’alimentaire : produits polluants pour l’entretien…
Les supermarchés, une formule qui a montré ses limites
Consommer autrement, c’est possible, simplement en repérant les nouveaux lieux d’approvisionnement pour se passer des grandes surfaces. De cette façon l’homme favorisera une production moins énergivore et d’un point de vue global, les denrées seront d’origine moins lointaine que les produits vendus en grande surface.
Cap sur la localité et la traçabilité, et surtout des produits frais, bénéficiant de toutes leurs capacités nutritionnelles, locaux qui plus est et donc proposant la réponse mesurée de la nature à nos besoins saisonniers. Connaître ce que l’on consomme. Modifier ainsi les habitudes de consommation permettra de mieux connaître les produits choisis, la provenance, le mode de culture, de production du contenu du cabas, réutilisable bien sûr.
Moins d’emballages. Changer de réseau d’approvisionnement permettra de réaliser des économies, d’argent, d’emballage, et de nourriture, car le gaspillage sera moindre.
Favoriser les circuits courts, entre le producteur et le consommateur, s’approvisionner sur la production locale, et cuisiner le plus souvent possible, nécessitera forcément de l’organisation…Il faut simplement prendre le temps de s’adapter…
Le Jugement
Le jugement, bon petit film malgré une musique de fond un peu trop forte et un jeu des comédiens qui laisse souvent à désirer, mais ce court métrage fait le constat de l’être humain et de nos pitoyables dirigeants en allant à l’essentiel. Ce procès devrait vraiment avoir lieu avant qu’il ne soit trop tard, nous sommes gouvernés par des monstres qui prétendent à l’humanité…
Sources qui nous on aidé à préparer cet article: Consoglobe.com & Reporterre.net
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Il y a toujours eu des retours de manivelle.
La nature se chargera, encore une fois, de remettre les pendules à l’heure.