Le neuromarketing, la manipulation mentale du consommateur

Enquête sur une méthode redoutable mise en place par la grande distribution et les commerçants pour inciter le client à acheter !

Cash investigation

Elise Lucet nous livre un reportage sur france 2 ce vendredi 25 mai 2012 sur «le neuromarketing» entendez par la «dominer la conscience du consommateur »  ou comment stimuler la partie du cerveau dis de la récompense pour augmenter l’achat impulsif du client.

Cash investigation – Neuromarketing : votre cerveau les intéresse (Intégrale)

Définition du neuromarketing

Méthode qui utilise l’IRM pour mieux comprendre la neuropsychologie des comportements d’achat, et, par ce biais, optimiser les campagnes de Marketing.

Les magasins manipulent les sens des clients grâce à de la musique, des parfums et des visuels. Ces astuces permettent de déclencher l’acte d’achat. Les professionnels du marketing détournent des technologies médicales directement liées à l’étude du cerveau.

Comment ça marche le neuromarketing ?

Le neuromarketing est une technique qui permet, par l’observation de l’activité cérébrale avec l’IRMf (Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle) d’analyser les émotions du consommateur pour déterminer scientifiquement ce qui conditionne l’acte d’achat. Il s’agit d’une technique de marketing relativement récente, puisqu’elle date du début des années 2000.

Les neurosciences ont mis en évidence dans le cerveau, le circuit de la récompense qui indique pour chaque action un message gain/perte, bien/mal. On mesure la consommation d’oxygène dans les tissus du cerveau en fonction des actions du sujet. Contrairement à un sondage, l’IRM analyse la réponse réelle du cerveau, non altérée par la parole.

Consommateurs pris au piège

Il est possible et conseillé d’utiliser le neuromarketing dès la conception du produit (en agissant sur les formes, les couleurs, l’odeur…), plutôt que de travailler ensuite sur le message publicitaire. C’est ce qu’on pourrait appeler la « bonne façon » d’utiliser cette discipline. Mais les chercheurs y ont davantage recours pour trouver la meilleure manière de placer les individus dans des situations de stress qui les encouragent à acheter.

En France l’utilisation de l’IRM pour un but non lié à la recherche médicale est strictement interdit, pourtant les grande enseignes publiques ou privées l’utilisent à grande échelle avec la participation volontaire ou involontaire de certains scientifiques.

Conclusion

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

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