Article invité proposé par Jadwiga Gorzelak. Les causes des maladies chroniques font l’objet de nombreuses recherches scientifiques mais elles restent encore énigmatiques.
Dans le domaine très vaste de la médecine, on n’a pas encore exploré toutes les possibilités de recherche qui permettraient de mieux comprendre le fonctionnement de l’organisme humain. Cependant, un chercheur polonais, Jerzy Grzeszczuk, a osé aller là où les autres ne vont pas et a fait une importante découverte concernant une des causes de nombreuses maladies, jusqu’ici ignorée par la science. Cette découverte relève du domaine de la biologie moléculaire et dévoile le phénomène d’interaction chimique des organismes humains.
Le travail de ce chercheur comble une vraie lacune dans les sciences médicales
A l’issue d’essais en laboratoire et sur la base de faits d’observation réalisés durant plusieurs années, il a élaboré l’hypothèse la plus logique qui soit. A partir du constat que les organismes humains n’ont pas la même structure moléculaire, le chercheur a déduit que des réactions biochimiques se produisent chez certains individus prédisposés à la suite de contacts avec des substances organiques étrangères, en l’occurrence d’origine humaine.
Les substances organiques d’origine humaine impliquées dans l’apparition de nombreuses maladies sont des haptènes, c’est-à-dire des substances solubles dans les liquides corporels, transférées d’un organisme à un autre surtout par la salive, la sueur et le sperme. Puisqu’elles sont solubles dans l’eau, elles peuvent être expulsées pendant la respiration et dispersées dans l’air ambiant. Toutefois, ce n’est pas une exposition occasionnelle aux haptènes nuisibles qui pose problème, mais la durée et la fréquence de cette exposition par un individu prédisposé à développer des réactions immunitaires.
Les haptènes mobilisent les défenses immunitaires de l’organisme agressé. C’est une réponse normale et souhaitable face aux molécules étrangères. Pourtant, les effets secondaires de cette réponse ne sont pas toujours anodins, et sont parfois dramatiques car il arrive que l’organisme perde le contrôle dans son processus de défense. Surchargé par l’intensité de ses propres réactions et l’ampleur de « l’attaque » des molécules immunogènes, l’organisme risque de détruire ses propres cellules.
Mais que sont les haptènes ?
On admet que les haptènes sont des antigènes de petite masse moléculaire et solubles dans l’eau. En soi, ils ne provoquent pas de réaction immunitaire, mais ils peuvent devenir immunogènes lorsqu’ils se lient à d’autres molécules, créant ainsi des amas de molécules détectés par l’organisme. Ils peuvent s’attacher à des anticorps spécifiques, à certaines protéines et à d’autres molécules dans l’organisme. Voilà pourquoi les haptènes jouent un grand rôle dans la santé humaine.
La question des haptènes a attiré l’attention du chercheur polonais, et notamment l’impact des haptènes de groupes sanguins, qui sont les molécules les plus problématiques en raison de leur puissant pouvoir immunogène. Le chercheur en a eu la confirmation en étudiant les caractéristiques des antigènes afin de savoir quel mystère ceux-ci recelaient encore. Les haptènes de groupes sanguins sont des « débris » de grosses molécules, susceptibles d’être transportés dans les liquides corporels et de se disperser dans l’air. Ces molécules sont facilement absorbées par d’autres organismes à l’intérieur desquels elles peuvent se lier à d’autres substances organiques.
Le concept inédit du chercheur est que ces petites molécules apparemment inoffensives peuvent faire d’immenses dégâts dans l’organisme d’un individu dont les anticorps sont dirigés contre les complexes antigènes-anticorps du système des groupes sanguins.
Cette problématique se réfère à l’incompatibilité sanguine des individus
Le risque d’apparition de troubles de santé augmente au fur et à mesure que l’exposition à ces complexes se prolonge. La production d’anticorps survenant après des contacts répétés avec les antigènes concernés s’intensifie dans la plupart des cas. Cependant, la production d’anticorps excessive n’est pas bénéfique. Au contraire, cela peut entrainer l’apparition de sensibilisation aux haptènes d’origine humaine.
Au premier abord, cette situation parait sans issue et il semble difficile de s’y retrouver parmi toutes ces notions de biologie, certaines même novatrices. Ne peut-on rien faire pour se protéger des ennuis de santé liés à l’incompatibilité sanguine dans la vie courante ? Et bien, si. Les moyens de prévention existent. Ce ne sont pas les traitements pharmacologiques qui se sont révélés efficaces, mais de simples règles d’hygiène respectées rigoureusement.
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