Les médecines douces connaissent un intérêt croissant en France
Article invité rédigé par Pauline :Partout, cette affirmation est relayée, bien que les données chiffrées à ce sujet manquent.
L’étude la plus fiable sur la question, menée par l’Ipsos, indique que 39 % des Français ont recours aux médecines douces. Parmi elles, c’est l’homéopathie qui est la plus répandue, suivie de près par l’ostéopathie, la phytothérapie (remèdes à base d’extraits de plantes) ou la naturopathie (hygiène alimentaire et pratique holistique). Guérir sans médicament, un rêve ou une réalité ? Une pratique qui se généralise ou qui risque encore d’être réservée à une élite pour longtemps ?
Limiter le recours aux médicaments avec les médecines douces
Les pratiques de médecines alternatives (que l’on retrouve aussi parfois sous le nom de « médecines non traditionnelles ») voient leur caractère marginal s’estomper de plus en plus. Les médecines douces sont moins controversées que par le passé, et les professionnels de santé commencent à les reconnaître. Progressivement, la place de cette médecine naturelle se fait, à côté de la médecine traditionnelle. Une évolution de la société et des professionnels, qui ne sont plus hermétiques aux pratiques trop longtemps stigmatisées et associées au « charlatanisme ».
Parmi les motivations des patients, ce n’est pas la volonté de réduire le nombre de médicaments utilisés qui prédomine. Selon une note du Centre d’analyse stratégique datée d’octobre 2012, « la majorité des malades se tourne vers des médecines non conventionnelles en complément du traitement conventionnel ». Une médecine qui ne vient pas en remplacement, mais en complément ! A quel prix ?
Le vrai coût des médecines douces
Choisir les médecines douces en plus des pratiques conventionnelles, il n’y a rien de mal à cela ! Elles sont en effet souvent centrées sur la prévention et la compréhension du corps de manière globale. Elles peuvent ainsi, potentiellement, nous aider à mieux vivre et moins recourir aux traitements médicamenteux. Le problème, c’est que les remboursements assurés par la Sécurité Sociale sont faibles, voire même inexistants dans certains cas. Prise en charge partielle pour l’acupuncture, l’homéopathie ou la mésothérapie selon conditions, aucun remboursement pour l’ostéopathie. Les règles de remboursement sont complexes, et lorsque le droit à une couverture est validé, les bases sont très faibles (70 % du tarif de la consultation, sur la base d’une consultation de médecin généraliste, et 30 % hors parcours de soins, avec un tarif de base minoré pour l’acupuncture par exemple).
Conclusion, les médecines douces sont encore très difficiles d’accès, à moins de disposer d’une complémentaire santé qui propose des forfaits spécialement mis en place. Certaines mutuelles telles que MAPA Assurances remboursent vos frais de médecine douce (acupuncture, ostéopathie ou encore chiropractie). Avec une enveloppe dédiée aux médecines douces chaque année, ou une prise en charge du ticket modérateur selon les spécialités, les complémentaires de santé peuvent vous aider à accéder aux médecines douces… que le commun des affiliés ne peut pas se payer !
très intéressant, aujourd’hui la médecine douce est une alternative très répandue dans le monde
C’est bien vrai! Je me suis tourné depuis quelques années vers ces médecines douces et le résultat est là. Mes enfants par exemple sont très peu malades. Dommage comme vous le précisez que cela ne soit pas facilité par la sécurité sociale. Ne désespérons pas, un jour viendra! Merci pour cet article
Merci de vos encouragements…
Les techniques de médecine ont prouvé leur efficacité en matière de résultat mais cette hausse de demande concerne généralement quelques parties de la population car ce le coût de ce type d’interventions est inaccessible pour certains.