Les méfaits d’une nuit de débauche (et comment les atténuer)

Article invité proposé par Quentin. Même le meilleur des plans peut être soumis à la tentation : nous sommes en début d’année, et l’heure est aux bonnes résolutions.

Peut-être que l’une d’entre elles est pour vous de réduire votre consommation de boissons alcoolisées, et peut être même avez-vous déjà failli à votre objectif !
Pas de panique, voici votre guide de survie !

1) Faire les bons choix le lendemain de beuverie

Une nuit de débauche entraine un état de fatigue qui influence les prises de décisions alimentaires du lendemain. N’avez-vous jamais remarqué être attiré par la graisse un lendemain de « boisson » ? C’est parfaitement normal, mais succomber aura des conséquences néfastes immédiates.

Selon une étude montréalaise, un simple repas à base de « malbouffe » suffit à endommager les artères, augmentant les risques à long terme de crises cardiaques…ça couplé avec la quantité d’alcool ingurgité la veille, autant dire que ce n’est pas un bon ménage !

Heureusement pour vous, une diète enrichie en oméga 3 aura l’effet artériel inverse. Alors la prochaine fois que vous tombez dans les pintes de bière, tâchez au moins le lendemain d’aller savourer un délicieux pavé de saumon fumé lors d’un brunch accompagné d’œufs frais ! Vous pouvez aussi accompagner votre repas de deux comprimés de « fish oil » ainsi que 4 comprimés de spiruline bio (en savoir + sur la spiruline) : un duo parfait !

2) Ne pas dépraver son sommeil

Si votre petit after-work aux allures tranquilles finit par se transformer en un long week-end d’hédonisme, essayez au moins de ne pas perdre trop d’heures de sommeil dans la bataille ! Il suffit de 2 ou 3 nuits privés de sommeil et de récupération pour ôter à votre organisme tout habilité à équilibrer la glycémie en plus d’épuiser votre système immunitaire.

Si vraiment appeler un Uber avant 2h du matin n’est pas une option, programmez-vous une sieste de 30 minutes le lendemain. Une étude menée à l’université parisienne de Descartes a montré que cela aide à rééquilibrer les hormones et les fonctions antivirales.

3) Suer de l’alcool, c’est bon pour ce que j’ai ?

Non ! Allez au sport le lundi et évacuer l’alcool restant à grosses gouttes de sueur n’est pas suffisant pour neutraliser les effets néfastes de votre week-end de soulard. Cependant, 2 heures d’exercices dans la semaine suffisent à brûler les dépôts graisseux stockés dans le foie, neutralisant ainsi une partie des facteurs de risques associés.

Soyez néanmoins tranquille si les deadlines de vos projets de travail ne vous permettent pas d’aller au sport. Si votre beuverie est survenue après un mois d’entrainements intenses, le repos prolongé provoquera une poussée des hormones de croissance et de testostérone, un mal pour un bien !

4) Nuits blanches, idées noires

Une sortie de piste de votre alimentation et de votre mode de vie « healthy » ne laissera pas des séquelles que sur votre bilan en macros nutriments…

Une étude publiée dans le « Appetite Journal » a montré qu’un excès de calories dû à une consommation d’alcool élevée et/ou de nourriture transformée/malbouffe peut amener à une baisse significative du moral deux jours durant.

Tout aussi ennuyeux, une consommation anormalement élevée de sucre peut modifier les bactéries intestinales, réduisant la capacité de votre cerveau à effectuer les tâches.

Si vous avez fait un faux pas, forcez donc un peu sur les probiotiques pour restaurer votre mobilité mentale.

5) Retour sur de bons rails

Enfin, il faut savoir que plus vous êtes en forme physiquement, plus cela prendra de temps pour perdre vos gains musculaires durement acquis, c’est la bonne nouvelle !

Ceci étant dit, sachez que les conséquences d’une nuit de débauche peuvent se faire ressentir immédiatement le lendemain sur vos performances cardio. À l’inverse, vous noterez peut être une baisse de votre force, mais bien plus tard, jusque 4 à 6 semaines après « l’incident ».

Le conseil ici : quand vous serez prêt à faire votre grand retour en salle, optez pour un entrainement à la fois cardio et de puissance, avec par exemple un entrainement par intervalles axé sur des sprints de 30s. Ceci vous permettra de booster votre synthèse protéique et votre VO2Max.

Il est maintenant l’heure de fêter votre retour sur de bons rails, mais vous n’êtes pas obligé de boire à cela !


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