Il y a bien pire que les combines financières des politiciens et les scandales médicaux couverts par nos autorités sanitaires.

Vous connaissez certainement une des bases de la prestidigitation qui est de détourner l’attention du spectateur avec la main droite pour mieux préparer l’apparition d’un objet dans la main gauche. C’est ce qu’a réussi à faire l’Union européenne avec le remaniement des allégations santé autorisées pour les produits naturels.

Lecture d’une étiquette nutritionnelle avec la directive 2002/46 CE

L’Union européenne décide en 2002 de supprimer la liberté des fabricants et vendeurs de compléments alimentaires de faire des « allégations thérapeutiques » sur leurs produits. Pour résumer et faire simple, interdiction de dire ou de suggérer sur l’étiquette d’un produit qu’il pourrait soigner, prévenir, traiter ou guérir une maladie, ou plus simplement encore, interdiction de mentionner que le produit pourrait aider à combler une carence ou un déficit.

Cette loi précise que tout contrevenant s’expose à une amende de 450 Euros par produit (boite) non conforme, si un fabricant propose plusieurs milliers de boites à la vente non conforme il s’expose donc à plusieurs millions d’Euros d’amende, même si le produit est exempt de tout danger.

Cette directive votée par les eurocrates de Bruxelles met fin à 2500 ans de médecine qui, déjà depuis Hippocrate, considérait comme une évidence et une certitude que l’alimentation devrait être le premier médicament. Ces grattes papiers corrompus nient les fonctions physiologiques positives reconnues aux compléments alimentaires, et donc nient du même coup la relation étroite reconnue entre alimentation et santé.

222 allégations santé autorisées pour 40 000 demandes !

En 2012, après de très longues années d’études, le comité d’expert accouche difficilement d’une liste de 222 allégations autorisées, sur 40 000 dossiers déposés. Pire encore car les allégations autorisées ne veulent strictement rien dire pour les non-spécialistes, à moins d’avoir sous la main un dictionnaire. Car il ne s’agit même pas d’une indication claire destinée aux patients qui peut les aider à soigner quoi que soit.

Un exemple concret pour mieux comprendre, au lieu d’autoriser les termes simples comme «l’huile d’olive réduit le risque des maladies cardiovasculaires», il faut écrire : « Le remplacement de graisses saturées par des graisses insaturées dans le régime alimentaire contribue au maintien d’une cholestérolémie normale. L’acide oléique est une graisse insaturée. »?!?

Tous les consommateurs savent bien que l’acide oléique correspond aux acides gras présents dans l’huile d’olive. C’est une évidence, tout le monde sait ça… Ah non ? Vous ne le saviez pas ?

Une affaire bien ficelée

Ce n’est pas tout, si par bonheur votre complément alimentaire bénéficie d’une autorisation de mise en marché, il n’aura plus d’effet positif sur la santé car l’Union européenne a redéfini également les doses maximales autorisées en vitamines et minéraux dans les compléments alimentaires à des niveaux dérisoires. Ils pensent à tout…

Si cela ne suffit encore pas à vous détourner des médecines douces ou des compléments alimentaire et a considérer que l’alimentation n’as plus de rôle à jouer pour rester en bonne santé, nos gouvernement s’emploient à vous faire rentrer dans la crâne que tout ce qui ne sort pas des labos conventionnés fait partie d’un mouvement sectaire, avec cette peur en prime, faudra bien vous accrocher pour croire en autre chose que leurs médecine chimique…

Vive l’Europe, menée par des mulets et des experts incompétents à grand renforts de conflits d’intérêts, ils veulent nous conditionner à gérer notre santé avec leurs idées et leurs outils, de quel droit ?… Une fois de plus soyez vigilant, votre santé vous appartient, ne la laissez pas entre les mains de gangsters !

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