Médicaments inutiles ou dangereux, stop aux conflits d’intérêt dans les instances officielles de santé.
Chaque jour des millions de Français avalent sans le savoir, des médicaments inutiles, dangereux. Ces médicaments sont autorisés par les experts de l’Agence française des médicaments (AFSSAPS), ils sont remboursés par la Sécurité sociale. Ils causent des milliers d’accidents et des centaines de morts et coûtent des milliards chaque année à la sécu.
Cette situation ne peut plus durer
La situation en France est alarmante :
- Sur les 40 membres, présidents, vice-présidents et autres dirigeant de commissions de l’AFSSAPS, l’Agence française des Médicaments, 31 ont des contrats personnels de « consultance » avec l’industrie, pour des montants annuels allant de 5 000 à 600 000 euros.
- Sur les 30 membres de la commission d’autorisation des médicaments (AMM) de l’AFSSAPS, 26 d’entre eux ont des contrats personnels avec l’industrie pharmaceutique.
- Tous les membres des commissions de l’ANRS (Agence nationale de recherche sur le sida) sont sous de multiples contrats avec les firmes qui produisent les médicaments qu’ils doivent évaluer.
Il y a donc des conflits d’intérêt, des histoires de fric et de la corruption à tous les étages du système Français.
Au niveau Européen, c’est la même chose en plus grand, c’est du haut niveau de corruption et de conflits d’intérêts, qui gangrènent le système d’autorisations de mise sur le marché des médicaments.
L’hécatombe a déjà commencé, sous nos yeux
Selon les études scientifiques, 200 000 Européens meurent chaque année suite aux effets secondaires des médicaments, le coût est évalué à 79 milliards d’euros.
En France, 144 000 patients sont hospitalisés chaque année en raison des médicaments prescrits, selon l’AFSSAPS.
Tout cela parce qu’on n’aura pas eu le courage de prendre à temps des mesures contre la corruption dans le système de santé.
Ce sont ces mêmes experts qui ont autorisé le Médiator (1300 morts), le Vioxx (35 000 morts au niveau mondial), l’antidiabétique Actos qui peut provoquer hépatites et cancers de la vessie, les pilules contraceptives de 3e et 4e générations qui sont aussi efficaces que les pilules de 2e génération mais qui provoquent trois à quatre fois plus de phlébites et d’embolies pulmonaires, les antitabacs Champix et Zyban qui sont en réalité des antidépresseurs avec les mêmes risques d’hallucinations et de suicide, et tant d’autres médicaments toxiques.
Imaginez un instant que les lois sur le tabac soient votées par des experts payés par les fabricants de cigarettes. Que ce soit eux qui décident, non seulement d’autoriser partout la cigarette, mais également de rembourser les fumeurs avec l’argent public !
Conclusion
Il est temps de réformer totalement la filière du médicament en combattant sans relâche les conflits d’intérêts. Cela concerne, les élus et les experts qui représentent l’Etat face aux laboratoires ainsi que tous les médecins. Tous ces braves gens doivent rendre publics leurs liens avec l’industrie pharmaceutique.
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