Comment avoir une perte de poids naturelle rapide et durable, c’est la question que se pose beaucoup de personnes. Pourquoi ne faut-il pas tomber dans les pièges des régimes ? Le bon coin santé vous apporte les réponses et les conseils pour maigrir et pour savoir et comment bien manger sans grossir.
10 % des enfants sont aujourd’hui touchés par l’obésité. Prévenir le surpoids dès le plus jeune âge est un objectif essentiel mais délicat, car la moindre erreur peut avoir de graves conséquences à moyen et long terme.
C’est une véritable épidémie, le surpoids chez l’enfant devient plus qu’inquiétant. Notre rôle de parent est d’agir rapidement sinon ces enfant trop gros deviendrons des adultes obèses et en danger. Si les traitements sont à ce jour décevant malgré les nombreuses recherches sur le sujet, on appréhende cependant bien mieux les mécanismes et les facteurs de risque de l’obésité. Les causes de l'obésité de l'enfant sont bien connues : Alimentation déséquilibré et le manque d’activité physique.
Prévenir le surpoids de l'enfant
Une bonne hygiène de vie, un peu d'activité physique et une alimentation saine et équilibrée sont les clés contre l'excès de poids… Agissons pour nos enfants avant qu'il ne soit trop tard. L’alimentation joue un rôle essentiel sur le développement de la croissance. L’abondance des produits attrayants de l’alimentation industrielle, riches en lipides et en sucres rapides, l’ennui, des problèmes affectifs ou scolaires vont pousser l’enfant à rechercher dans la nourriture une compensation. Mais qui commande dans le foyer ? L’enfant ou les parents ?
Chez l’enfant plus jeune ou lorsque le
surpoids est encore modéré, il est préférable de pondérer la prise en
charge car le contexte peut évoluer. Il est nécessaire de tracer les
courbes de croissance et de corpulence et voir leur évolution. Si l’on
relève un rebond précoce (le rebond est le moment où l’indice de
corpulence remonte, après une phase de creux, il se situe en moyenne aux
environs de 6 ans, il faudra alors falloir rééquilibrer l’alimentation
et favoriser l’activité physique,
associés à une surveillance étroite de la courbe de corpulence ; cela
devrait permettre, dans bien des cas, d’empêcher l’installation d’une
obésité.
Il faut savoir que la prise en charge de
l’obésité de l’enfant est longue et difficile et que les rechutes sont
fréquentes et ce d’autant plus que l’enfant est plus grand, que
l’obésité est importante et ancienne. D’où l’intérêt de la prévention et
de la surveillance des courbes de corpulence et de l’âge du rebond.
Régime : Les ados en surpoids n'ont pas la bonne méthode
Mal informés, les jeunes qui souhaitent maigrir font des efforts mais ils les annulent par d'autres comportements inappropriés.
Si en Europe le pourcentage des adolescents souffrants d’un excès de poids est nettement plus faible qu’aux Etats-Unis, ce surpoids est un facteur de risque de souffrance psychologique, tout particulièrement dans cette tranche d'âge.Le jugement du groupe est très important et le désir de perte de poids pour « paraitre » et être « accepté » est donc très élevé dans cette catégorie d'âge. Le problème, c'est que ces jeunes ne savent pas comment s'y prendre et se trompent très souvent de stratégies.
Il apparaît par exemple que les jeunes filles en surpoids déclarent plus souvent que les autres faire une heure d'exercice physique par jour. Mais elles boivent plus que les autres des boissons ou des sodas sucrées et bourrées de faux sucre. Les garçons en surpoids, eux, font moins de sport que les autres et disent aussi passer au moins trois heures par jour sur des jeux vidéos.
En voyant les résultats de ces études comportementales, on voit bien que ces jeunes ne se rendent pas compte que leur comportement est contreproductif en termes de poids.
Par exemple, les jeunes filles ne savent pas que le seul fait d'absorber un soda sucré contrebalance totalement l'effet des trente minutes d'exercice qu'elles viennent de faire. Sans doute faut-il mieux informer les jeunes des comportements les mieux adaptés lorsque l'on est en surpoids et que l'on souhaite maigrir.
Chez l’adulte: Le surpoids n’est pas synonyme d’obésité naissante
Attention, surpoids ne veut pas forcément dire obésité naissante : Il s’agit juste d’un signe d’alerte pour se mettre ou (se remettre à faire de l’exercice) et surveiller de près son alimentation.
Toutes les prises de poids ne sont pas dues à un excédent de graisses, mais à un excès d’eau. La cirrhose, la rétention d’eau ou l’insuffisance cardiaque peuvent entraîner une prise de poids anormale mais nécessitant un traitement spécifique de la cause.
Comment se manifeste le surpoids ?
Le surpoids et l’obésité sont d’abord visibles par le patient et l’entourage, ce qui peut avoir pour conséquences des difficultés psychosociales. Le surpoids se manifestent également par des complications médicales : Infarctus, diabète, dyslipidémie, maladies respiratoires ou du foie, arthrose et certains cancers.
Y a-t-il une prévention possible au surpoids ?
Parmi tous les moyens de prévention du surpoids et de l’obésité, l’activité physique reste le principal. La pratique d’au moins 30 minutes de marche rapide par jour améliore la condition physique et permet de rester en forme.
L’éducation alimentaire doit permettre à tous d’équilibrer apports alimentaires et besoins énergétiques en tenant compte de son poids et de son âge. L’objectif est d’obtenir une stabilité pondérale (poids normal) en limitant l’apport énergétique venant des aliments riches en matières grasses, en sucre ou en sel sans les bannir totalement, en consommant fruits et légumes régulièrement.
À quel moment consulter ?
Il est important de connaître et surveiller son poids en se pesant régulièrement, en notant son poids et l’évolution, sans tomber dans la paranoïa de se peser 5 fois par jour.
Un calcul de l’IMC permet d’établir si l’on est dans une zone à risque qui motiverait une consultation médicale et la décision de mettre en place des mesures correctives au niveau de l’alimentation par exemple ou encore des traitements médicamenteux en cours. Le médecin traitant ou un nutritionniste coordonnera le cas échéant l’approche thérapeutique. Une perte de poids aussi minime soit-elle est toujours bénéfique pour la santé.