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La médecine moderne

Dossier sur la médecine moderne

La médecine serait-elle en phase de devenir un pouvoir aussi grand que l’église ne l’était au moyen âge ?

Sommaire

Il y a environ 30 ans le dirigeant d’une des plus grosses firmes pharmaceutiques le dynamique directeur de Merck, Henry Gadsden tint des propos très clairs. Proche de la retraite, il confia a certains médias de l’époque son désespoir de voir le marché potentiel de sa société confiné uniquement aux malades. Gadsden déclara qu’il rêvait depuis longtemps de produire des médicaments destinés aux... bien-portants. Parce qu’alors Merck aurait la possibilité de « vendre à tout le monde ». Trois décennies plus tard, le rêve de feu Henri Gadsden est devenu réalité.

Au moment où la majorité des habitants des pays développés jouissent de vies plus longues, plus saines et plus dynamiques que celles de leurs ancêtres, le rouleau compresseur des campagnes publicitaires ou de sensibilisation, rondement menées, transforment les bien-portants soucieux de leur santé en souffreteux soucieux tout court.

Des problèmes mineurs sont dépeints comme autant d’affections graves, de telle sorte que la timidité devient un « trouble d’anxiété sociale », et la tension prémenstruelle, une maladie mentale appelée « trouble dysphorique prémenstruel ». Le simple fait d’être un sujet « à risque » susceptible de développer une pathologie devient une pathologie en soi.


D'ou vient cette médecine moderne ?

Pourquoi une telle dévotion à la médecine moderne ?

L’évolution de la science et de la médecine ont rendu possible ce qu’on désigne souvent comme «des miracles» en termes de lutte contre les infections, la maladie… Nous avons commencé par adopter des mesures d’hygiène, puis on a développé de nouvelles façons de faire: des molécules, des machines, des examens de plus en plus agressifs, pour diagnostiquer, analyser et nous l’espérions, enfin soigner des affections humaines parfois présentes depuis la nuit des temps.

Si le microbe est coupable, il faut l’éradiquer, et ça, les laboratoires pharmaceutiques savent faire… Et pour cela nous leur disons merci pour nous et pour nos proches…Mais depuis quelques décennies nous sommes tous victimes d’un gigantesque lavage de cerveau qui a fait de nous des moutons de Panurge parfaitement conditionnés et totalement incapables de prendre la moindre distance par rapport au dogme pernicieux qui place les médicaments au firmament des bienfaits du progrès scientifique. Je mets nos bons médecins de famille sur le même plan; les pauvres n’ont pour la plupart jamais entendu d’autre son de cloche et font au mieux avec ce qu’on leur a appris et ce que continue de leur inculquer les laboratoires pharmaceutiques à grands coup de « visiteur médical » ou autres congrès, colloques et séminaires, revues spécialisées ventant les mérites de telle ou telle nouvelle molécule…


Médecine et pouvoir
Dans nos sociétés modernes…

 

Voici quelques notes prises en écoutant un document audio où intervient Le Dr. Michel O’Neill sociologue.

On a historiquement remis nos responsabilités dans les mains de toute une série de spécialistes et les médecins sont au premier rang de ces personnes en qui la société fait confiance.

C’est un phénomène étudié depuis longtemps par les sociologues et qui nous amène à renoncer à notre sens critique.

Soulignons que les médecins ne se sont pas privés de s’approprier le pouvoir qu’on leur a remis mais il faut avouer qu’on a la médecine qu’on mérite. En tant que société, nous avons renoncé à prendre soin de nous et avons choisi de tout remettre entre les mains de la médecine.

Médicalisation outrancière

Changements suite à la médicalisation de nos société

Ces 2 exemples illustrent bien la problématique de la médicalisation de la société:

Avant quand un enfant était turbulent on le mettait « au coin » et aujourd’hui on lui prescrit de la ritaline.

Avant quand une personne était déclarée coupable de meurtre, on la mettait en prison, maintenant il arrive souvent qu’on la mette en institution psychiatrique.

C’est maintenant la médecine qui intervient dans des domaines qui autrefois étaient gérés par les éducateurs, les parents et/ou le système de justice.

D’autre part, la médecine pharmaceutique ne traite pas les causes fondamentales des maladies, elle traite uniquement les symptômes: sédatifs pour les maux de tête, anti-acides contre les brûlures d’estomac, anti-inflammatoires contre l’arthrite, chimiothérapie contre le cancer, etc.

On privilégie des méthodes, des protocoles, on préfère travailler avec des molécules (plutôt qu’avec les humains) et leur trouver une application médicale vendable. Étant donné qu’il n’y a pas autant de molécules qu’on aimerait en commercialiser, on trouve de nouvelles applications aux molécules déjà sur le marché (exemple: le viagra).

  • Les traitements les plus vendus (donc les plus rentables) ne sont pas ceux dont les humains ont le plus besoin.
  • Les traitements les plus populaires ne sont pas ceux dont les composantes sont facilement accessibles dans la nature, dans l’alimentation, la médecine chimique a jeté le bébé avec l’eau du bain lorsqu’elle s’est débarrassée des connaissances ancestrales de l’humanité.
  • Les thérapies et médecines dites douces, naturelles, quand elles ne sont pas récupérées par l’industrie, sont systématiquement qualifiées d’arnaques, de placebos et leurs adhérents risquent gros à s’entêter à les utiliser ou les promouvoir.
Médecine et argent

Un problème de conflits d’intérêts

Devons-nous continuer de considérer les laboratoires pharmaceutiques comme des organismes publics scientifiques de recherche sur la santé ? 

Les considérer comme s’ils étaient des organisations philanthropiques qui souhaitent le bien de l’humanité et l’avancement de la science ? 

Nous agissons pourtant ainsi en leur confiant la responsabilité d’évaluer leurs propres produits et en leur permettant de participer activement à l’information et à la formation médicale.

Admettons plutôt que les laboratoires sont des firmes privées qui sont soumises à des obligations de résultats pour des intérêts privés. Bien qu’il puisse arriver que l’intérêt général s’accorde avec leurs objectifs propres, c’est accidentel. Il n’y a rien de communautaire ou de philanthropique dans les objectifs d’une compagnie privée cotée en bourse !

La recherche est bien encadrée

L’industrie qui est à la base des recherches, les subventionne, en tire des profits à hauteur de plusieurs milliards annuellement… Cette industrie a créé le cadre de référence, la direction à prendre, le point de départ… de toute la démarche scientifique qui s’y rapporte.

Les chercheurs en conviendront, il y a toujours des directives qui viennent avec les subventions à la recherche: «cherchez ceci, démontrez cela, n’insistez pas trop sur ceci, taisez cela…» tout est fonction du profit espéré. L’argent et l’opportunisme triomphent de la beauté du geste et de la conscience professionnelle.

Si d’aventure vous choisissez une voie différente et que vous obtenez des résultats à l’encontre de ceux qu’on recherche, on vous jettera et vous ne trouverez plus de laboratoire, ni d’argent, vous aurez perdu votre carrière, vous aurez investi pour rien toutes ces années de travail et je vous comprends. Je vous comprends mais j’ai un peu de mal à vous pardonner… vous êtes si nombreux, sans vous les financiers ne peuvent rien… vous ne connaissez pas vraiment la puissance de votre voix.


Conclusion

Il vient un jour où on doit choisir son camp.

Voyez le résultat: sous l’influence du culte qu’on voue à cette science aux accents «scientistes», l’opinion publique se conforte dans une apparence de tranquillité d’esprit, dans une apparence de bien-être, alors qu’en réalité nous vivons peut-être sans le savoir, l’âge de pierre, la période noire de la science médicale, devenue le pantin des cartels pharmaceutiques.

En espérant qu’un jour prochain, les chercheurs auront les moyens de se tourner vers les causes (et non les symptômes) de tous ces maux qui nous tuent à petit feu: le cancer, la dépression et toutes les affections du cœur, du corps et de l’esprit. Si on mettait autant d’énergie sur les causes on trouverait des réponses et des solutions beaucoup plus douces et efficaces.


L’avis du modérateur

J’aime espérer qu’un nombre grandissant de professionnels de la santé opteront pour le «doute raisonnable» et choisiront de traiter leurs patients avec PLUS que les protocoles érigés en dogmes… et qu’ils auront l’ouverture d’esprit d’essayer de participer au changement qui ne manquera pas de s’imposer dans un avenir plus ou moins rapproché. Ce faisant, ils participeront également à l’essor d’une médecine humaniste, où l’on ose avancer dans le sens de l’évolution humaine (plutôt que l’évolution des marchés boursiers), parce que l’ATTENTION sera portée sur l’humain: le patient.


A lire et voir au plus vite :

Maladies à vendre : La médecine est devenue folle

Inquiéter pour vendre des maladies : http://youtu.be/OVUoyGmrs3A







       

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