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Antidépresseurs ou Placebos ?

Les antidépresseurs n’auraient aucun effet, si ce n’est des effets secondaires néfastes !


Les anti-dépresseurs sont-ils bien utiles ?

Antidépresseurs et placebos

Les antidépresseurs sont parmi les plus connus et les plus largement prescrits des médicaments aux Etats-Unis, en Europe, et notamment en France qui reste le pays champion du monde de consommation de psychotropes et somnifères !

Mais il devient de plus en plus évident que les placebos peuvent souvent être aussi efficaces pour améliorer l’humeur et peuvent agir sur la biochimie cérébrale.

Si ces traitements peuvent aider à sortir d’une dépression ou soigner une anxiété passagère, les essais cliniques montrent que l'état de santé de beaucoup de patients est aussi améliorée avec une simple pilule sucrée.

" Les patients ne savent pas si c’est une médication active ou la pilule sucrée qui est efficiente, mais ils ont le sentiment que le traitement peut les aider et qu’il peut contribuer à leur amélioration."

"Et les effets secondaires liés au suicide diminueraient davantage avec un placebo."



La polémique des antidépresseurs

POLÉMIQUE

Un psychiatre dénonce l’abus de prescription d’antidépresseurs

Certains médecins s’inquiètent: De plus en plus de patients seraient diagnostiqués dépressifs et médicamentés à tort, un psychiatre ose briser l’omerta.

Robert Neuburger: «Un peu d’angoisse n’a jamais fait de mal à personne. Etre angoissé ne fait pas de tout le monde un dépressif

Robert Neuburger est un psychanalyste réputé, auteur de nombreux ouvrages, pratiquant à Paris et à Genève. Il est notamment vice-président de la Société française de thérapie familiale. Il dénonce l’abus de diagnostics de dépression et de prescriptions d’antidépresseurs, en particulier par les généralistes. Un discours qui dérange, dans le débat actuel sur la surconsommation de médicaments.

Selon Robert Neuburger, une majorité de personnes diagnostiquées «dépressives» ne le seraient pas vraiment en réalité, elles n'ont pas vraiment conscience des symptômes de la dépression. La dépression est sur-diagnostiquée. Actuellement, vous entrez un peu triste dans un cabinet de médecin et vous en sortez dépressif, avec à la main un traitement à base d’antidépresseurs.

On transforme un traitement pour une pathologie lourde en traitement de confort. Pourtant, certains patients ont davantage besoin d’écoute, de soutien voire d’une psychothérapie que de médicaments.


Quels risques pour les patients ?

L’inverse de ce que l’on cherche à obtenir en donnant un traitement à base d’antidépresseurs, comme par exemple des inversions de l’humeur. Le patient devient euphorique. Les prescriptions abusives ont créé des personnalités bipolaires.

Le problème vient du fait que l’on administre un traitement unique à des milliers de personnes aux histoires différentes. Selon moi, on ne peut pas soigner de la même façon quelqu’un qui vient de perdre un proche et quelqu’un qui rencontre des difficultés professionnelles. Il faut remettre l’individu au centre de la thérapie, retrouver pour chacun l’origine de la pathologie et ne pas se contenter de soigner ses conséquences.


A qui la faute ?

Avec la dépression, «le mal du siècle», les laboratoires ont trouvé une formidable vache à lait. Entre mettre au point des antibiotiques que les gens prendront pendant quinze jours et des antidépresseurs que les gens prendront chaque jour toute leur vie, les compagnies pharmaceutiques ont opté sans surprise pour les seconds.

Les laboratoires pharmaceutiques s’attaquent aux médecins généralistes, en leur ventant, via des publicités qu’ils envoient directement à leurs cabinets, les mérites de telle ou telle nouveauté.



Les médecins ne devraient-ils pas être plus attentifs ?

Les généralistes restent les plus gros prescripteurs d’antidépresseurs car près de 70% des prescriptions émanent des médecins généralistes. Mais ils sont peu familiarisés avec les troubles mentaux et psychologiques. Et ne disposent pas d’autres informations sur les nouveaux médicaments que celles fournies par les labos pharmaceutiques.

En médicalisant les problèmes psychologiques, tout devient une pathologie. Or, un peu d’angoisse n’a jamais fait de mal à personne. Etre angoissé ne fait pas de tout le monde un dépressif.



Comment expliquer la situation actuelle ?

La société a toujours eu tendance à stigmatiser les personnes faibles, ce qui rassure tout le monde car ainsi on ne remet pas en cause le fonctionnement du couple, de la famille ou de la société.
Dans les années 30, on a été jusqu’à considérer que le chômage était génétique.

Aujourd’hui, on nous annonce que la dépression elle-même serait génétique. C’est certainement faux: Le rôle que l’on attribue aux gènes n’a pas de base scientifique. Le risque est que pour certains, la dépression devienne une forme de solution qui évite de se poser des questions.

Greg, modérateur du bon coin santé

Le conseil du modérateur

La dépression se soigne…A la seule condition d’en avoir envie. Pour aller mieux dans votre tête essayez déjà de ne plus y rentrer de négatif, avant d’avaler des tonnes de médicaments éteignez la TV, sortez, bougez,  prenez un bon bouquin qui parles d'optimisme…Cela vaut tous les antidépresseurs du monde. Si cela ne suffit pas, testez nos patchs et consultez nos 10 règles d’OR pour éviter ou écourter la dépression

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